Nom : Sinnaia
Prénom : Vada
Sexe : Masculin, certains pensent que non. Mais voilà ce qu'il affirme bel et bien.
Age : 20 ans ou presque
Description physique :
Vada, ce sont ses yeux. Vada, c'est un regard, le regard d'une eau coulante, le regard d'un saphir. Ce sont des yeux bleux, des iris captivants et haineux. Parfois attirantes, ses deux pupilles se rétractent parfois en un brusque instant comme pour vous mettre à la porte, vous faisant passer pour l'intrus, le malvenu.
Vada cache un corps ample sous de larges vêtements. Ses rares T-shirts laissent ses épaules dénudés et mettent en valeur son grand visage et sa gorge très longue. On voit les veines silloner son cou, et des muscles en ressortir à la base
Très sportif et endurant, il change rarement de tenue et préfère des joggings aux traditionnels jeans de ses anciens camarades. Les cheveux toujours soigneusement arrangés entre désordre et sophistication, il passe le plus clair de son temps à se caresser le cou de la main droite.
Histoire :
Triste histoire, ou plutôt un sort d'oublié, ou un sort que l'aurait voulu oublier.
Une riche famille, des parents couveurs et malgré tout peu compréhensifs. Une vie confortable, mais le désir d'aller autre part, vers d'autres personnes. Et soudainement, au détour d'une classe de musique, la révélation du chant, de l'expression transcendée, de la voix sublimée. Et le refus parental d'une carrière si miséreuse et peu prometteuse dans le monde actuel. Le clash, le départ, la misère.
Et malgré tout, le soutien d'un professeur aveugle, d'un mélomane, d'un transmetteur d'art, de créativité, de beauté et de perfection de soi. La confiance reprit, la voix se construisit. Puis vint la puberté.
Habituellement, la tessiture ne fait que descendre vers les 14-15 ans. Mais là, elle yoyota, elle suivit les humeurs de la météo, des phases de la lune. Nul n'y comprenait rien. Le mardi, il chantait en coloratour stridente, le mercredi en baryton léger à la voix nasillarde, le jeudi en alto au timbre ample et chaud. Le professeur n'y comprenait plus rien, Vada sombra dans une profonde dépression, incapable de travailler son bien le plus précieux : sa voix.
Il survécut comme bête de foire, perdit son identité, perdit quasi-instantanément l'usage de la parole.Bourlinguant deci-delà, le voici arrivé à la tour.
Pouvoir :
Quand Vada boit de l'eau, sa voix change totalement. Elle reste ainsi jusqu'au prochain verre d'eau qu'il boit. Sa voix peut prendre toutes les hauteurs possibles, tous les timbres possibles, tous les caractères possibles.
Objets :
- Un CD de la Callas
- Un discman avec ses écouteurs
- Un vieux portable dont personne n'a le numéro
- Une paire de lunettes inutilisée
- Une photo d'un frère